Robinia pseudoacacia
Synonyme(s) français(s) : Il est
parfois appelé Carouge.
Origine du nom : Le nom du
genre a été dédié par le naturaliste Carl von Linné à Jean Robin,
botaniste du roi de France Henri IV,
qui introduisit cet arbre en France, et à son fils Vespasien Robin, également botaniste. Le
premier arbre de ce genre, planté place
Dauphine à Paris en 1601, a
disparu depuis longtemps, mais des rejets
ont donné naissance à deux arbres qui existent encore aujourd'hui à
Paris : l'un au square René-Viviani
attenant à l'église Saint-Julien-le-Pauvre
(planté en 1612), l'autre au Jardin des plantes (planté en 1663).
Le
nom d'espèce pseudo acacia rappelle sa
ressemblance, relative, avec les espèces
du genre Acacia, dont fait partie le « mimosa des quatre-saisons ». Il
n'a jamais été considéré comme faisant
partie du genre Acacia en classification
linnéenne.
La plante :
d’une taille de 20 à 30 m,
le robinier vit au-dessous de 700
m d’altitude.
Il
est très souvent drageonnant et forme
des bosquets parfois envahissants
Originaire de la région des Appalaches, à l’est de
l’Amérique du Nord, le robinier
faux-acacia est très répandu en Pennsylvanie, en Géorgie, dans
l’Illinois et dans l’Arkansas.
Introduit en Europe, il y est généralement considéré comme une espèce invasive. On le trouve également
en Turquie, en Israël, en Australie et
en Nouvelle-Zélande.
Les
fleurs sont blanches, en grappes
pendantes parfumées et mellifères. Elles mesurent de 10 à 25 cm de long.
Les
fruits sont des gousses aplaties, de 7
à 12 cm
de long, contenant plusieurs graines.
Elles restent fixées à l'arbre bien après la chute des feuilles.
Les feuilles caduques sont imparipennées, avec
un grand nombre (de 9 à 19) de folioles
ovales; les stipules des feuilles portées par les rameaux non florifères sont transformées en épines
aiguës, qui persistent plusieurs années
après la chute des feuilles.
Le
tronc est gris-brun avec une écorce
épaisse profondément crevassée dans le sens
longitudinal. Les drageons et jeunes branches sont épineux.
Toxicité
: L'ingestion de l'espèce peut être
toxique pour de nombreux animaux (principalement l'écorce et les jeunes feuilles) mais
certains utilisent tout de même le
feuillage comme fourrage
Utilisations officinales : L'arbre
régulerait le taux de certains anticorps, mais aucune étude sérieuse ne
le prouve, à ce jour.
Commentaires
: Très dur, et quasiment imputrescible,
ne nécessitant pas de traitement, pouvant
remplacer les bois exotiques, il
est considéré comme une essence très
durable. Le bois des arbres qui poussent au bord de l'eau est cependant
moins durable.
L'arbre est utilisé pour « végétaliser » les sols
inertes, grâce à sa résistance au froid
et à la sécheresse, et à son pouvoir de fixation de l'azote atmosphérique.
La
forte densité du robinier en fait un
excellent bois de chauffage.
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