mercredi 28 janvier 2015

Robinier faux acacia




Robinia pseudoacacia
 
Synonyme(s) français(s) : Il est   parfois appelé Carouge.
 
Origine du nom : Le nom du   genre a été dédié par le naturaliste Carl von Linné à Jean Robin, botaniste   du roi de France Henri IV, qui introduisit cet arbre en France, et à son fils   Vespasien Robin, également botaniste. Le premier arbre de ce genre, planté   place Dauphine à Paris en 1601, a disparu depuis longtemps, mais des rejets   ont donné naissance à deux arbres qui existent encore aujourd'hui à Paris :   l'un au square René-Viviani attenant à l'église Saint-Julien-le-Pauvre   (planté en 1612), l'autre au Jardin des plantes (planté en 1663).
Le nom   d'espèce pseudo acacia rappelle sa ressemblance, relative, avec les espèces   du genre Acacia, dont fait partie le « mimosa des quatre-saisons ». Il n'a   jamais été considéré comme faisant partie du genre Acacia en classification   linnéenne.
 
La plante : d’une taille de 20 à 30 m, le robinier vit au-dessous de 700 m d’altitude.
Il est   très souvent drageonnant et forme des bosquets parfois envahissants
Originaire   de la région des Appalaches, à l’est de l’Amérique du Nord, le robinier   faux-acacia est très répandu en Pennsylvanie, en Géorgie, dans l’Illinois et   dans l’Arkansas. Introduit en Europe, il y est généralement considéré comme   une espèce invasive. On le trouve également en Turquie, en Israël, en   Australie et en Nouvelle-Zélande.
Les fleurs   sont blanches, en grappes pendantes parfumées et mellifères. Elles mesurent   de 10 à 25 cm de long.
Les fruits   sont des gousses aplaties, de 7 à 12 cm de long, contenant plusieurs graines.   Elles restent fixées à l'arbre bien après la chute des feuilles.
Les   feuilles caduques sont imparipennées, avec un grand nombre (de 9 à 19) de   folioles ovales; les stipules des feuilles portées par les rameaux non   florifères sont transformées en épines aiguës, qui persistent plusieurs   années après la chute des feuilles.
Le tronc   est gris-brun avec une écorce épaisse profondément crevassée dans le sens   longitudinal. Les drageons et jeunes branches sont épineux.
 
Toxicité : L'ingestion   de l'espèce peut être toxique pour de nombreux animaux (principalement   l'écorce et les jeunes feuilles) mais certains utilisent tout de même le   feuillage comme fourrage
 
Utilisations officinales : L'arbre   régulerait le taux de certains anticorps, mais aucune étude sérieuse ne le   prouve, à ce jour.
 
Commentaires : Très dur,   et quasiment imputrescible, ne nécessitant pas de traitement, pouvant   remplacer les bois exotiques, il est considéré comme une essence très   durable. Le bois des arbres qui poussent au bord de l'eau est cependant moins   durable.
L'arbre   est utilisé pour « végétaliser » les sols inertes, grâce à sa résistance au   froid et à la sécheresse, et à son pouvoir de fixation de l'azote   atmosphérique.
La forte   densité du robinier en fait un excellent bois de chauffage.
   

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