Henri Vincenot restait dans la conscience
druidique et a cherché à la conserver dans sa vie et ses créations. http://www.vodeo.tv/documentaire/henri-vincenot
Henri Vincenot chez Bernard Pivot :
Pour les étoiles de Compostelle: Vincenot:
"Nous sommes des Gaulois, il faudrait quand même que quelqu'un le
dise."
A noter que certains auteurs critiquent Henri
Vincenot et le traitent mal en disant qu'il cultive un ésotérisme de bazard, le
trouvant "agaçant" d'entretenir un" ton d'initié". Henri
Vincenot était franc maçon, et cela peut expliquer certains aspects de son
style, cependant nous ne sommes pas d'accord avec ces critiques (d'érudits soi
disant). Nous avons nous mêmes retrouvé des sites celtiques druidiques par
inspiration directe (ou résurgence), qui se sont avérés être authentifiés par
la connaissance archéologique, et Henri Vincenot connaissait ces sites de culte
à Bélisama.
Il était donc bien conscient des forces
invisibles que l'on peut lire en état d'inspiration druidique (Awen), qui
permet de retrouver les messages laissés par les anciens druides et les hommes
anciens pour signaler à leurs descendants (ceux qui sont capables d 'entrer en
état d'inspiration mystique) le sens et le lieu des anciens cultes.
Le fait de relier les compagnons batisseurs aux
traditions celtiques n'est pas une attitude anti chrétienne, mais la conscience
que les gaulois ont conservé leurs traditions même après la christianisation.
Il n'est pas possible de nier que la grande Troménie de Locronan soit un
ancien rite druidique au cours duquel les pélerins marchaient en suivant un
circuit qui suit le cycle solaire, ce qui a été christianisé par le cycle
de la vie du christ. Toutes les fêtes chrétiennes catholiques sont basées sur
le cycle solaire des saisons des celtes; cycles que l'on retrouve dans toutes
les anciennes cultures. Il est prouvé que les lieux de cultes celtiques sont
utilisés par le christianisme, comme la cathédrale de Chartres qui contient des
symboles druidiques et d'autres.
Une caractéristique des rituels druidiques était
qu'ils marquaient le chemin des étoiles et les cycles du soleil.Il faut donc
être malhonnête intellectuellement pour prétendre le contraire.
On sait bien que le mont St Michel était un lieu
de culte à Bélénos solaire, et christianisé en le remplaçant par l'archange St
Michel.
Il ne faut pas oublier non plus que les livres
d'Henri Vincenot sont des romans, et non des traités d'histoire des religions.
Les traditions gauloises ne donnaient pas tant d'importance à la transmission
écrite, au point qu'ils n'ont jamais écrit. Lorsque l'on parle
d'initiation dans le druidisme, il s'agit d'initiation de bazard, car la
véritable initiation n'est que la résurgence de mémoires inscrites dans l'âme
de certains anciens qui existent toujours. Il n'existe d'initiation
qu'intérieure par le contact direct et intemporel avec le vrai. Le corps seul
est dans le temps, et l'homme ne se réduit pas au corps.
Les connaissances spirituelles sont
inscrites dans les corps subtils de l'humain, et seuls peuvent y accéder ceux
qui accèdent à la conscience directe des corps subtils (et pas seulement
astral).
Amorgen Fili
texte trouvé sur le site de l’Ordre druide
Amorgen, le 29/10/2014.
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