mercredi 21 janvier 2015

Henri Vincenot, le druide du Morvan Bourgignon



Henri Vincenot restait dans la conscience druidique et a cherché à la conserver dans sa vie et ses créations.  http://www.vodeo.tv/documentaire/henri-vincenot

Henri Vincenot chez Bernard Pivot :
Pour les étoiles de Compostelle: Vincenot: "Nous sommes des Gaulois, il faudrait quand même que quelqu'un le dise."

A noter que certains auteurs critiquent Henri Vincenot et le traitent mal en disant qu'il cultive un ésotérisme de bazard, le trouvant "agaçant" d'entretenir un" ton d'initié". Henri Vincenot était franc maçon, et cela peut expliquer certains aspects de son style, cependant nous ne sommes pas d'accord avec ces critiques (d'érudits soi disant). Nous avons nous mêmes retrouvé des sites celtiques druidiques par inspiration directe (ou résurgence), qui se sont avérés être authentifiés par la connaissance archéologique, et Henri Vincenot connaissait ces sites de culte à Bélisama.

Il était donc bien conscient des forces invisibles que l'on peut lire en état d'inspiration druidique (Awen), qui permet de retrouver les messages laissés par les anciens druides et les hommes anciens pour signaler à leurs descendants (ceux qui sont capables d 'entrer en état d'inspiration mystique) le sens et le lieu des anciens cultes.

Le fait de relier les compagnons batisseurs aux traditions celtiques n'est pas une attitude anti chrétienne, mais la conscience que les gaulois ont conservé leurs traditions même après la christianisation. Il n'est pas possible de nier que la grande Troménie de Locronan soit un ancien rite druidique au cours duquel les pélerins marchaient en suivant un circuit qui suit le cycle solaire, ce qui a été christianisé par le cycle de la vie du christ. Toutes les fêtes chrétiennes catholiques sont basées sur le cycle solaire des saisons des celtes; cycles que l'on retrouve dans toutes les anciennes cultures. Il est prouvé que les lieux de cultes celtiques sont utilisés par le christianisme, comme la cathédrale de Chartres qui contient des symboles druidiques et d'autres. 

Une caractéristique des rituels druidiques était qu'ils marquaient le chemin des étoiles et les cycles du soleil.Il faut donc être malhonnête intellectuellement pour prétendre le contraire.
 
On sait bien que le mont St Michel était un lieu de culte à Bélénos solaire, et christianisé en le remplaçant par l'archange St Michel.

Il ne faut pas oublier non plus que les livres d'Henri Vincenot sont des romans, et non des traités d'histoire des religions. Les traditions gauloises ne donnaient pas tant d'importance à la transmission écrite, au point qu'ils n'ont jamais écrit. Lorsque l'on parle d'initiation dans le druidisme, il s'agit d'initiation de bazard, car la véritable initiation n'est que la résurgence de mémoires inscrites dans l'âme de certains anciens qui existent toujours. Il n'existe d'initiation qu'intérieure par le contact direct et intemporel avec le vrai. Le corps seul est dans le temps, et l'homme ne se réduit pas au corps. 

Les connaissances spirituelles sont inscrites dans les corps subtils de l'humain, et seuls peuvent y accéder ceux qui accèdent à la conscience directe des corps subtils (et pas seulement astral).
Amorgen Fili

texte trouvé sur le site de l’Ordre druide Amorgen, le 29/10/2014.

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