Arnica montana
Synonyme(s) français(s) : Arnica des montagnes
Origine du nom : La texture laineuse des feuilles de l'arnica lui a valu
son nom de peau de mouton (du grec
arnakis, peau de mouton).
La plante : Vivant à une altitude de 500 à 2800 m, l’arbuste atteint
une taille de 20 à 60 cm
(70 cm
maximum). Fleurissant de mai à août, on le retrouve partout en France, sauf
dans le Jura, dans les prairies des
montagnes, les bois clairs, en sol non calcaire, et localement en
plaine.
Les
fleurs apparaissent en capitules solitaires, jaune orangé, de 5 à 8 cm, tandis que les feuilles sont presque toutes en rosette
larges, entières, sessiles ou presque, poilues. La tige ne porte le plus
souvent que deux feuilles, petites et opposées.
Toxicité
: Il existe un risque d'allergie de
contact et d’allergie à l'arnica, mais aucune
interaction.
Chez certaines personnes l'application de
préparations à base d'arnica peut
provoquer des allergies de la peau, il faudra dans ce cas arrêter tout traitement à base d'arnica et utiliser
d'autres plantes. (Renseignez vous auprès de votre pharmacien ou de votre herboriste pour trouver une alternative)
L'arnica ne doit pas être consommée en usage interne,
sous forme de tisane, car cette plante peut
s'avérer toxique pour l'être humain notamment au niveau du système
nerveux. De plus plusieurs décès ont
été enregistrés dans le passé, car certaines
personnes utilisaient l'arnica à forte dose sous forme orale.
Utilisations officinales :
En usage externe : Sous la forme de pommade ou de teinture, elle
possède un effet anti-inflammatoire.
Sous
la forme de pommades, teintures,
infusion ou compresse, on peut l’utiliser pour
les coups, le mal de dos, les hématomes, les contusions, l’arthrite, l’arthrose, l’entorse, la phlébite et le
syndrome du canal carpien
En usage interne (à avaler), il est
possible d'ingérer des remèdes homéopathiques à base d'arnica pour soigner les mêmes maux
que pour l’usage externe. En
homéopathie, on utilise l'arnica montana (5CH).
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